DAU
DAUBIGNY / Rue Daubigny Paris 17
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REHABILITATION PLAN CLIMAT EN MILIEU OCCUPE D’UN ENSEMBLE IMMOBILIER DE 176 LOGEMENTS, UN COMMERCE, UN BUREAU ET UNE CRECHE
Maître d’Ouvrage : RIVP - Régie Immobilière de la Ville de Paris
Equipe : L’Arche BET général, Gera’nium BET Réemploi
Mission : complète
Calendrier : en cours
Effectif : 176 logements
Budget : 4,1 Million
Améliorer les qualités thermiques, de confort et d’usages des 4 bâtiments à forte valeur patrimoniale dans un souci de gestion optimisée et pérenne, par une série de dispositifs à définir, sur la base du programme « guide » établi avant diagnostic, support d’une réflexion ouverte.
La spécificité des 4 situations, la mutation en logements sociaux d’appartements bourgeois il y a une vingtaine d’année, par un savant jeu de divisions, création de cloisons, cuisines, salles d’eau, réseaux, l’adaptation des parties communes, rend difficile l’application d’une méthodologie uniforme et massive pour mener à bien les ambitions du projet de réhabilitation.
C’est par un travail de relevé exhaustif, d’investigations techniques patrimoniales et d’usages, dans un cadre d’échanges réguliers tout au long de la phase étude, que le projet pourra se construire, être légitimé et concrétisé.
Le délai d’étude proposé par la RIVP est en cohérence avec ce temps de l’inventaire et de l’échange, démontrant une démarche volontaire permettant d’établir le programme travaux le plus ad ’hoc, initié de l’intérieur. C’est sur ce point que la démarche est innovante, loin des programmes « copiés/collés » que la rénovation thermique inspire parfois.
La répartition des logements sociaux, fruits de la division de grands appartements, mais aussi par l’assemblage de chambre de service est le résultat d’une négociation spatiale et technique entre immeuble historique et programme contemporain normatif. C’est ce récit qu’il va falloir d’abord exhumer pour en faire une critique objective et constructive, afin de faire projet dans la continuité plutôt qu’en rupture.
Le taux d’occupation des logements et locaux commerciaux, sans possibilité de tiroirs, impose la mise en place d’un dialogue étroit avec les habitants, afin de comprendre et tout autant d’expliquer, d’échanger les expertises respectives, afin qu’à terme, chacune des tâches du chantier à mener soient comprises, admises.
La construction d’une relation de confiance mutuelle sera ainsi indispensable au bon déroulement du projet, du chantier et de son futur.